Questions
les plus fréquement posées sur la
MACA
Qu'est ce que la MACA ?
La
maca ou « Lepidium meyenii », de la famille des «
Brassicacea », est un tubercule qui pousse à une
altitude de 3 500 à 4 500 mètres, dans le centre
les Andes péruviennes, et principalement dans les provinces
de Pasco, Junin, Huancavelica, Ayacucho et Apurimac.
Le nom de maca résulte de l’accolement des mots quichuas
« MA », signifiant « cultivé en montagne
», et « CA », « nourriture fortifiante
».
La valeur nutritive des racines de maca séchées
est à titre de comparaison considérablement plus riche nutritivement que les céréales consommés en France (maïs, du riz ou du blé).
Le maca est l'une des très rares plantes
maraîchères à pouvoir survivre dans les conditions
climatiques extrêmes qui sévissent sur les hauts
plateaux des Andes : soleil implacable et températures
élevées le jour, gel intense la nuit, vents violents
et soutenus qui dessèchent la plupart des végétaux
et causent une importante érosion des sols, créant
de ce fait des conditions semi-désertiques. Les tubercules
sont généralement cultivés en terrasses,
dont certaines datent de l'époque des Incas. Des fouilles
archéologiques ont mis au jour des vestiges d'objets fabriqués
montrant qu'on cultivait le maca dans les Andes vers 1 600 avant
notre ère, c'est-à-dire bien avant les Incas.
Le tubercule était d'abord et avant tout
cultivé pour sa valeur nutritionnelle. On le consommait
frais, comme la patate douce, mais on le séchait également
dans le but de le conserver. Les tubercules séchés
étaient réduits en une poudre qui pouvait se conserver
durant des années. Elle était consommée sous
forme de gruau, de galettes ou de crèmes sucrées,
ou échangée contre des denrées provenant
d'autres régions, comme le maïs qu'on ne peut cultiver
à cette altitude. Encore de nos jours, des Péruviens
des hauts plateaux consomment en moyenne 500 g de maca par jour.
Selon la médecine traditionnelle péruvienne,
le tubercule séché a des vertus médicinales
le rendant utile dans le traitement des troubles de la sexualité
et de la reproduction, et pour stimuler le système immunitaire,
traiter l'anémie, la tuberculose, les troubles menstruels,
le cancer de l'estomac, atténuer les symptômes de
la ménopause et améliorer la mémoire.
Lorsque les premiers éleveurs espagnols
s'installèrent au Pérou, les indigènes leur
conseillèrent de donner des tubercules de maca aux animaux
qui avaient du mal à se reproduire. La culture des tubercules
connut alors un remarquable essor et s'étendit de l'Équateur
jusqu'au nord de l'Argentine. Au cours des années 1960
et 1970, le développement de l'agriculture industrielle
et des réseaux de distribution entraîna l'abandon
progressif de la culture du maca. En 1982, l'International Board
for the Protection of Genetic Resources (Conseil international
pour la protection des ressources génétiques) déclarait
que la plante était en voie d'extinction et les autorités
péruviennes lancèrent des programmes incitatifs
encourageant à reprendre cette culture traditionnelle.
La situation est aujourd'hui rétablie, grâce à
la demande accrue pour ce produit en Amérique du Nord et
en Europe, et on compte environ 1 200 hectares de terres plantées
en maca en comparaison des maigres 50 hectares recensés
en 1994.
La racine de MACA était déjà utilisée par
les Incas en tant que complément alimentaire pour tonifier
l’organisme.
Elle était également recherchée pour ses
vertus aphrodisiaques très puissantes aussi bien chez les
femmes que chez les hommes, en manque de puissance, de jouissance
ou de désir sexuel.
Mais le travail le plus important de la maca se fait sur tout le système immunitaire et hormonal. Par exemple la maca travaille également sur les déficiances sanguines (cholesterol, par ex.) et fait un travail énorme pour réequilibrer le corps en profondeur.
Lire aussi :
Etude scientifique
Composition
Documentation